Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a été créé le 14 décembre 1950 par l'Assemblée générale des Nations Unies. La Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés, fondement juridique de l'aide aux réfugiés et principal statut régissant le travail du HCR, a été adoptée l'année suivante, le 28 juillet. Dans certaines régions du monde le mandat d'origine de 1951 a été renforcé par des accords relatifs à des instruments juridiques régionaux, y compris la Convention de l'OUA de 1969 régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique. En République démocratique du Congo (RDC), le HCR a une présence depuis 1975. Le HCR en RDC apporte assistance et protection à plusieurs catégories de personnes, entre autres : Réfugiés, principalement du Rwanda, de la République Centrafricaine et du Burundi Rapatriés : des réfugiés congolais qui rentrent de leur pays d’accueil Déplacées internes : des Congolais qui ont fui des conflits sans quitter la RDC Les réfugiés rwandais sont les plus nombreux dans la base de données depuis l’application de la clause de cessation du statut de réfugié angolais. Le nombre de réfugiés rwandais demeure un problème pour diverses raisons. Le HCR et le gouvernement de la RDC effectuent actuellement la vérification et l'enregistrement biométrique qui aboutira à des chiffres précis concernant les réfugiés rwandais. Dans le nord du pays, le HCR soutient des nombreux réfugiés centrafricains. Ces réfugiés bénéficient d'une protection et d’une assistance multisectorielle dans les camps et les communautés d'accueil accessibles. Le HCR a clôturé en 2015 le rapatriement volontaire de plus de 25 000 anciens réfugiés angolais vivant en RDC. Outre le rapatriement volontaire, le HCR facilite l'intégration locale pour des anciens réfugiés angolais. En raison de conflits armés récurrents en particulier dans la partie orientale du pays, beaucoup de Congolais ont été contraints au déplacement. Pour aider ces personnes déplacées, le HCR joue le rôle de coordination, notamment dans le domaine de la protection. Le HCR est aussi impliqué dans la coordination des activités liées à la prévention et la réponse aux violences sexuelles et sexistes qui constitue l'un des cinq piliers de la Stratégie nationale de lutte contre la violence sexuelle et basée sur le genre de la RDC.